samedi 29 mars 2025

Justice sociale

 Quelqu'un a dit : « Pour résoudre le problème du chômage de nos jeunes, nous n'avons qu'une solution : l'impérialisme. » Cela était peut-être possible au XIXe siècle. De toute vraisemblance, il est de plus en plus difficile d'envisager de telles solutions radicales. Que faire, alors ? Les multinationales ont de plus en plus de mal à se concurrencer alors que le pouvoir d'achat n’est pas au top dans une bonne partie du monde. Les systèmes éducatifs rencontrent de sérieuses difficultés même dans de nombreux pays développés. Le moral des ménages et des jeunes dans tant de pays n'est pas du tout brillant. De nombreux jeunes ont fait faillite avant même de commencer à travailler parce qu'ils étaient trop endettés pour leurs études supérieures. D'autres se tournent vers la prostitution pour financer leurs études. Bref, il y a problème.


Une révolution a éclaté en Tunisie en 2010, puis a atteint d'autres pays arabes. Les manifestants ont réclamé une nouvelle constitution. Mais les gens ne voulaient pas d'une nouvelle constitution juste pour l'amour d'une nouvelle constitution. Ils voulaient la justice sociale. Mais alors, ils ne voulaient pas de justice sociale juste pour l'amour de la justice sociale. Ce qu'ils voulaient, en fait, c'était une vie meilleure : des emplois surs, des logements décents, une meilleure scolarisation, de meilleurs services de santé, de meilleures infrastructures, des stades... et beaucoup de liberté. Tous ces droits sont désormais inscrits noir sur blanc dans la nouvelle constitution. Mais une vie meilleure, un certain sentiment d'amélioration et de sécurité ? Cela se fait toujours attendre. Ce genre de prospérité est malheureusement difficile à imaginer dans un avenir prévisible, dans cette partie du globe, l'Afrique du Nord.


Des milliers, voire des millions, de personnes dans ma région ont acheté des maisons à crédit et achètent toutes sortes de biens de consommation à crédit. Beaucoup de ces personnes vivent avec un budget serré. Et ceux et celles qui n'ont pas d'argent à dépenser ? Qu’est-ce qu’ils font ? J'entends souvent des hommes d'affaires, des analystes économiques et même des responsables gouvernementaux dire que si des dizaines de milliers de jeunes ne trouvent pas de travail, c'est à cause de l’inadéquation formation-emploi. Les diplômés en histoire-géographie, en philosophie, etc., s’ils n’ont pas la chance de décrocher un poste dans la fonction publique, eh bien, ils n'ont rien à faire dans le monde des affaires. Ils ne faisaient que perdre leur temps à l'université. Les entreprises veulent des gens compétents. Elles veulent des ingénieurs, des cadres, des techniciens spécialisés, etc. Alors que faire ? Et si, pour une raison ou une autre, vous ne pouviez pas étudier ce que veulent les entreprises ? Allez-vous donc vous joindre à des sit-in devant les bâtiments gouvernementaux pour faire pression sur le gouvernement pour qu'il vous trouve un emploi ? (Cela a marché pour certains, mais pas pour tout le monde.) Attendriez-vous la reprise économique ou une meilleure croissance économique ? Utiliseriez-vous de l'héroïne ou de la cocaïne pour oublier ces problèmes ?


C’est un véritable casse-tête. J’ai entendu des experts avancer toutes sortes de propositions, des plus sérieuses aux plus farfelues, et à la fin ils vous disent, c’est au gouvernement de prendre la décision, de trouver des solutions. Mais quel gouvernement au monde va attendre des propositions de quiconque s’il a les solutions ? Alors qui a la solution ?


Quel est le problème, d’abord ? Apparemment, il n’y a pas que les personnes à la recherche d’un emploi qui souffrent. Quand il y a une crise tout le monde ou presque souffre. Et quand on souffre on n’a pas envie de réfléchir. Mais - ma foi - quand on n’a plus que nos yeux pour pleurer, il faut réfléchir. On a besoin d’un médicament au moins pour calmer un peu nos douleurs. Alors réfléchissons !


L'une des sources de notre malheur est notre anxiété face à l'avenir. Jusqu’à quand vais-je garder mon emploi par ces temps de crise ? Et mes enfants ? Comment pourrai-je leur donner une éducation appropriée si je perds mon emploi ? D'horribles cauchemars. Les personnes sans enfants sont également anxieuses. Qui s'occupera de moi quand je serai vieux ? Je n'ai pas de sécurité sociale, aurai-je quelqu'un pour me nourrir quand je serai trop vieux pour travailler ?


Nous vivons dans un monde où la précarité et la vulnérabilité ne surprennent plus vraiment personne, les jeunes ne sachant pas quoi étudier, pendant combien de temps, pour quelle opportunité, pour quelle carrière professionnelle ; avec des parents qui ne savent quoi faire de leurs maigres revenus, s'ils en ont encore. Chômage chronique, divorce, enfants nés hors mariage, enfants abandonnés, mères célibataires, sans-abri, drogue, prostitution, pollution, concurrence féroce dans tous les domaines, individualisme à outrance, peur de l'inconnu... Nous sommes réduits à rêver de ce que nous ne sommes pas ou ce que nous ne pouvons pas être. Mais en même temps, nous ne voulons pas nous résigner à témoigner de notre impuissance, si impuissants que nous soyons, si écrasés, dépourvus de tout outil de changement. Même notre chère démocratie ne nous garantit rien de plus que ce que nous pouvons et devons recevoir de nos élus. Rien ne peut être fait. Le système est plus fort que nous. Nous n'avons qu'à gérer notre colère, notre faiblesse, notre peur. Et si seulement nous pouvions comprendre ce qui se passe autour de nous ! Mais comment comprendre un monde plein de richesses, plein de châteaux et de Limousines et où l'on nous dit que c'est fini, c'est la fin du travail. Votre travail d'aujourd'hui ne vaudra plus rien bientôt. A partir de maintenant, vous êtes seul, vous êtes abandonnés à votre sort … ! On nous parle sans cesse de plans de restructuration, de plans de sauvegarde de l'emploi et de délocalisations inévitables pour sauver des entreprises nationales et des emplois ; on nous sermonne sur le déficit public, la dette publique, la crise mondiale... On nous bombarde matin et soir de statistiques alarmantes. Allez, vous êtes tout seul ! Inutile de mentionner le consumérisme « effréné » et la solitude inévitable. Comment s'en sortir ?


Eh bien, la colère et l'indignation ne semblent plus avoir de sens. Les actionnaires continueront à se remplir les poches. Les gouvernements continueront à les défendre par peur de les voir fuir ailleurs. Ou du moins c'est ce que ceux qui sont au sommet veulent nous faire croire. Même les grèves et les protestations ne semblent pas pouvoir porter de bons fruits ces derniers temps. Et quand un gouvernement met la main à la poche pour éviter ou limiter les émeutes ou la casse dans la rue, il ne fait - en fait - que creuser le déficit budgétaire et augmenter la dette publique. En d'autres termes, il crée des problèmes pour les générations futures. Et nous avons vu ce que les révolutions ont provoqué tout autour de nous. Que faire, alors ? Endurer sa détresse et sa dépression sans agir ? Continuer à souffrir en silence ? Jusqu’à quand ?

 

Imaginez que des enseignants en université se trouvent obligés de faire grève pour réclamer le paiement de six mois d'arriérés de salaires ! (Cela arrive en Afrique, mais pas impossible ailleurs.) Comment ces gens peuvent-ils vivre ? Il va sans dire qu'on ne peut laisser le peuple mourir. L'Etat se doit d'agir quitte à s'endetter. Ceci ne contredit nullement ce que j'ai dit plus haut. Cela a toujours été le cas depuis l'Antiquité. On a même fait la guerre pour cela. Mais parfois l'Etat ne peut rien. C'est ainsi que, à travers l'Histoire, des tribus et des peuples entiers ont dû quitter leur pays natal pour envahir d'autres contrées. Cela n'est malheureusement plus possible.


Mais - à part le pain et le riz - que cherchons-nous, en réalité ? Eh bien, nous recherchons notre bien-être. Certains prient Bouddha, d'autres prient Ram, d'autres prient Jésus ou Allah, pour obtenir d'eux ce à quoi nous aspirons tous : du travail, un conjoint, une bonne santé, de bons enfants... Mais attendez une minute ! Pourquoi, dirait-on, endurer la douleur de la patience et du sacrifice pour quelque chose dont on n'est pas vraiment sûr ? Les gens se tournent donc vers ceux qui, selon eux, peuvent leur fournir ce qu'ils veulent. D'où l’État-providence. Nous n'avions pas cela dans nos cultures orientales avant l'indépendance. Aujourd'hui, nous assistons à des scènes de misères socio-économiques dans des pays censés être des havres de paix sociale, où les démunis et les nécessiteux ne devraient normalement pas avoir à s'inquiéter de leur avenir, puisqu'il existe un État-providence qui est là pour subvenir à leurs besoins et garantir l'égalité de tous devant la loi. En Afrique, tout le monde n'a pas accès à l'électricité. En Europe occidentale, beaucoup de ménages se saignent pour payer leurs factures d'électricité. Tout cela nous montre qu'il y a une certaine limite à ce que l'homme peut faire pour l'homme. Il pourrait y avoir un besoin d'une force plus forte que l'Homme : pourquoi pas Dieu ? De plus en plus de gens recherchent « la vérité », une solution quelconque, de ce côté-là. Les États aux prises avec le fardeau de la dette et des déficits sont quasi impuissants. Jusqu'à quand les gens peuvent-ils attendre pour voir une amélioration dans leur vie ? Dans ce contexte qui n'inspire guère confiance, certains sont prêts à essayer autre chose. Mais quoi au juste ?


Le jeu du blâme fait partie de la nature humaine. Nous tous blâmons les autres pour nos malheurs. Quand il n'y a personne en particulier à blâmer, nous blâmons la malchance. Mais soyons objectifs un instant ! Le gouvernement le mieux intentionné et le plus compétent ne peut garantir des emplois pour tous. Le patronat le plus compatissant et le plus patriote au monde ne peut garantir une croissance économique durable. Il y aura toujours une minorité de « malchanceux ». Même les personnes très instruites (médecins, ingénieurs, hauts cadres…) dans de nombreux pays du monde peuvent être surprises de ne pas trouver d'emplois convenables. Même les gouvernements des pays développés supplient les autres gouvernements des pays développés de faire mieux pour leur économie nationale. Les Français voudraient que les Allemands fassent plus pour la croissance économique allemande. Les Allemands voudraient que les Français fassent plus pour réduire leur déficit budgétaire. Les États-Unis appelleraient l'Europe à faire plus pour éviter ou sortir de la récession.


Maintenant, supposons que nous ayons du travail, nous avons un salaire. Supposons que nous puissions acheter tout ce que nous voulons. Est-ce pour autant la fin de nos problèmes ? Eh bien, on dirait que le salaire est de l'argent reçu en échange d'un travail. Les bénévoles mis à part, chaque travailleur s'attend à être payé. Comme on le sait tous, certains refusent même de travailler s'ils ne bénéficient pas de congés payés, d'un droit à un congé de maladie et d'une pension. Que demanderait de plus un employé ? Là, ça dépend.

 

Comme on le sait tous, certains travailleurs négocient leur salaire avec leur employeur. Les personnes hautement qualifiées avec des diplômes universitaires prestigieux obtiennent généralement les meilleurs salaires. Certains changent d'emploi pour un meilleur salaire ou des conditions de travail plus confortables. Les travailleurs moins qualifiés peuvent adhérer à des syndicats pour demander une augmentation de salaire ou d'autres droits. Mais, enfin, est-ce tout ?


Fait intéressant, certaines personnes rétrogradent pour des raisons de paix et de quiétude. Ils abandonnent des postes où ils étaient bien rémunérés et acceptent des emplois destinés à des personnes moins qualifiées. La raison, disent-ils, est le stress. Ils étaient prêts à sacrifier une partie de leurs revenus d'origine pour le bien de leurs nerfs.


Il existe encore une autre catégorie de travailleurs. Ce sont des gens qui ne « travaillent » pas et pourtant reçoivent leur salaire chaque mois. Ils se rendent simplement sur leur lieu de travail, pointent et s'assoient sans rien faire sur des chaises tandis que d'autres travaillent de longues heures afin d'obtenir le même salaire à la fin du mois. Curieusement, ceux qui « travaillent » sont beaucoup plus heureux que ceux qui « ne travaillent pas ». Ces derniers ne sont pas du tout contents parce que leurs collègues les taquinent toujours en disant quelque chose comme : « Vous les gens inutiles, nous travaillons pour vous nourrir. Vous volez notre argent... »


Beaucoup de ceux qui travaillent avant d'être payés ne sont pas contents, non plus. La ou les raisons peuvent être le stress, le harcèlement, l'intimidation ou toute forme d'injustice. Dans certains cas, il se peut que l'employeur soit juste et équitable, mais pas assez empathique, par exemple. Il pourrait ne pas se soucier si vous avez des problèmes personnels ou familiaux. Vos problèmes sont votre propre problème ; ils ne doivent pas affecter votre travail.


D'autres travailleurs « se facilitent la vie » et protestent rarement, voire jamais. Certains encore ne prennent presque jamais de vacances. Certains travaillent dans des mines dangereuses ou dans la sidérurgie, où le feu est quotidien. D'autres encore travaillent dans les champs sous un soleil de plomb. D'autres travaillent loin de chez eux, laissant derrière eux leur conjoint, leurs enfants et leurs proches. Certains sont des migrants, d'autres sont dans l'armée ou des marins en haute mer. Ils font tout cela aussi gentiment que possible parce qu'ils ne peuvent pas être payés s'ils ne le font pas.


Le travail acharné vaut bien mieux que le chômage. Un travailleur peut se payer des choses qu'un chômeur ne peut pas. Cela fait une grande différence lorsque vous ne pouvez pas emprunter de l'argent pour répondre à un besoin urgent parce que vous ne pouvez pas en garantir le remboursement, alors qu'un travailleur avec un revenu stable peut le faire. Pire, c'est absolument affreux de se voir au chômage à quarante ans ou plus, alors que des amis et connaissances plus jeunes sont déjà aisés.


Mais une fois que vous obtenez un emploi, vous devenez comme les autres travailleurs. Vous aussi commencez à souffrir de problèmes nouveaux/anciens. Vous commencez à penser aux vacances, entre autres.


Les vacances sont l'occasion pour beaucoup de se reposer et de s'amuser. En France, par exemple, dès que les gens reviennent de vacances annuelles, ils commencent à préparer les suivantes, lesquelles évidemment n'arriveront pas avant onze longs mois. Une des raisons pourrait être que les Français aiment se vanter de leurs vacances. Une autre raison pourrait être qu'ils en ont tout simplement marre de travailler entre quatre murs. Mais cela n’est certainement pas propre aux Français.


Ce que j'ai toujours trouvé un peu étrange, c'est que la plupart de ceux qui remplissent les autocars de touristes dans mon pays est des personnes âgées. Loin de moi l'idée de suggérer que les personnes âgées devraient rester à la maison et aider leurs petits-enfants à faire leurs devoirs. Mais ceci, cependant, m'amène à me demander si un grand nombre de personnes n'attendent pas vraiment avec impatience le troisième âge et la retraite. Ne serait-ce pas, pour eux, l'occasion de rattraper le « temps perdu » passé « entre quatre murs » ?


Maintenant, pourquoi devrait-on attendre si longtemps ? Après tout, le travail n'est pas une malédiction. En fait, le travail est souvent quelque chose de merveilleux. Pourtant, le salaire qu'un employeur verse à un employé n'est qu'une « compensation nominale » - disons morale - pour l'effort fourni au travail. Ce salaire ne peut tout simplement pas compenser tous les efforts qu'un travailleur investit dans son travail. Chaque effort physique, mental ou psychologique que vous faites pour accomplir la tâche que votre employeur attend de vous aura inéluctablement une incidence (négative) sur votre corps ou santé mentale à un moment donné dans votre vie. L'argent ou les avantages que vous pourriez obtenir en échange de votre travail ne remplaceront aucune partie de votre corps une fois endommagée. L'argent ne peut pas remplacer un nerf perdu ou un poumon atteint de lésion.

Le tabagisme, l'obésité et l'hypertension artérielle sont des problèmes liés au travail. Si vous ajoutez à cela le harcèlement ou l'intimidation, par exemple, à quoi ressemblerait votre vie ? Comment vous comporteriez-vous envers votre famille ? Seriez-vous bien mentalement si vous criiez après votre conjoint aimant à la maison alors que vous souriez à votre patron qui vous intimide au travail ? Comment supporteriez-vous le stress des formalités et de l'étiquette si votre enfant souffre à l'hôpital ?


Les choses empirent lorsque votre emploi n'est pas stable. Tant que votre travail est précaire, l'anxiété ne vous lâchera guère. Si vous ne pouvez pas assurer votre retraite plus tard, vous faites quoi alors ?


Vos enfants aussi souffriront si vous perdez votre emploi. Ils éviteront leurs amis proches car ils ne peuvent tout simplement pas se payer les mêmes petites choses, un bonbon plus. Ils pourraient même être « virés » d'une école privée, par exemple, avec tout ce qui s'ensuit. Que faites-vous, alors ? Attendrez-vous les prochaines élections pour voter pour le parti qui promet plus d'emplois ?


Même si vous trouvez un emploi après des années d'attente, cela n'atténuera pas les effets de votre chômage. La peur de perdre votre nouvel emploi restera avec vous. Cette peur affectera votre santé tôt ou tard.


Presque tous les travailleurs perdent quelque chose en faisant leur travail. Le paysan qui travaille aux champs sous un soleil de plomb devra un jour faire face à sa tête qui lui fait mal. La peur constante d'une mauvaise campagne agricole s'ajoutera à ses problèmes. Idem pour tant d'autres travailleurs.


Alors, si tel est le travail, comment pourrait-il être « quelque chose de merveilleux », me direz-vous ?


On pourrait imaginer que certains « travailleurs » n'ont rien à craindre, n'ont pas de soucis à se faire. On pourrait imaginer que, disons, un artiste, par exemple, est quelqu'un qui est libre, qui peut travailler à guise et avoir une vie professionnelle réussie et agréable. Mais les artistes aussi souffrent. Un artiste peut avoir à pleurer des jours et des nuits, peut-être des années, avant de vous faire sourire quelques secondes. Un artiste aussi pourrait souffrir de stress et d'anxiété. Un artiste aussi a besoin d'argent et de stabilité. Lui aussi a ses propres relations sociales. Lui aussi craint la pauvreté, s'il n'est pas déjà pauvre. Je ne vous apprends rien là. Pourtant, beaucoup d’artistes s’estiment heureux et épanouis.


Même ces stars là-haut ont leurs propres « problèmes de travail ». Ce n'est pas facile de devenir une star. Le glamour, la célébrité et de l'opulence pourraient ne pas durer toute une vie. Et, pour les artistes, c'est douloureux. Dès qu'une star devient un has-been, ses problèmes commencent à s'accumuler. Mais c’est ce qui nous arrive à nous tous. Dès qu’on atteint un certain âge on commence à avoir des soucis de santé, entre autres.


Il n'est pas rare de voir un écrivain avec un sourire heureux sur son visage après avoir terminé un long roman. Il n'est pas rare de voir une femme sourire béatement après avoir accouché. Il n'est pas rare de voir un étudiant au sommet du monde après avoir obtenu un diplôme. Mais il demeure néanmoins que ce roman doit être soumis à un éditeur, que ce bébé doit être élevé et que ce diplôme doit être accepté par un employeur. Ainsi va la vie. C’est ça ce qui fait le charme de la vie.


Les scientifiques disent que si votre tête se refroidit après un coup de chaleur, cela ne signifie pas que vous échapperez aux effets à long terme de ce coup de chaleur. La douleur disparaîtra, mais les effets de cela et de tout coup de chaleur ultérieur s'accumuleront jusqu'à ce que - Dieu nous en préserve - ils se transformeraient en quelque chose de pire à l'avenir. Par analogie, tous les problèmes liés au travail ne feront que s'accumuler avec le temps. Alors que faire ? Ne pas travailler ?

 

C’est pourquoi il est salutaire de prendre le temps de l’introspection, de réfléchir afin d’essayer de comprendre la vie et le monde qui nous entoure.